Protection par l'intermédiaire de la pêche à la ligne aux Pays-Bas
Un des défis pour le financement de la recherche et les organisations nécessaires pour restaurer les ressources naturelles est que chaque étape sur la voie peut profiter à beaucoup de personnes, mais seulement créer de petits bénéfices pour chacun. Est-ce que des petites contributions peuvent être rassemblées vers chaque étape de l’échelle de la conservation ?
La recherche, l'éducation et la restauration à travers Sportvisserij Nederland
Aux Pays-Bas, le gouvernement a trouvé une méthode pour les pêcheurs à la ligne, qui sont au nombre d’environ 2 millions, afin de contribuer à la restauration de la pêche dans les terres. Ils ont demandé aux pêcheurs de plus de 18 ans de payer aux clubs de pêche une cotisation annuelle de 40 €, pour leur permis ; environ 550 000 pêcheurs ont ce permis (VISpas). Une partie de cette cotisation (environ 7 € millions annuellement) est attribuée au ‘Sportvisserij Nederland’, une organisation qui rassemble le département administratif de l’Etat responsable de la pêche et les clubs privés. Ce revenu finance l’emploi de 40 chercheurs écologues et hydrologues, ingénieurs et éducateurs. Ils travaillent pour restaurer les ressources de la vie sauvage aquatique aux Pays-Bas et éduquer les pêcheurs. Pour atteindre cet objectif Sportvisserij Nederland publie tous les mois une revue pour les pêcheurs nommée Hét Visblad. Il publie aussi une revue trimestrielle sur les poissons pour les chercheurs et les gérants de pêcherie et a sa propre chaîne de télévision appelée Vis TV.
Parmi le demi-million de jeunes pêcheurs aux Pays-Bas, 30% sont des filles.
Un des problèmes abordé est celui du nombre d'écluses qui régularisent le débit d’eau en Hollande, mais qui gênent les poissons pour se reproduire. La plupart des poissons migrateurs déposent leurs œufs dans des eaux qui sont riches en nourriture et sans danger pour les petits poissons. Le saumon voyage loin pour se reproduire, mais beaucoup d’autres espèces n'ont besoin de couvrir que de petites distances. Le travail de cette nouvelle organisation vise à permettre la migration de poissons à travers beaucoup de seuils dans les cours d'eau et a créé une industrie de nouvelles turbines qui laissent l’eau couler pour produire de l’électricité sans faire de mal aux poissons.
Sur le web
C'est un défi de gérer l'écoulement des eaux et créer de l'électricité sans faire de tort aux poissons. Il y a un besoin pour des recherches de comportement et de nouvelles techniques. Aux Pays Bas, ceci a résulté en un projet conjoint, les Innovations "Fishflow".
Le Sportvisserij Nederland (Pays Bas) a aussi satisfait des pêcheurs à la ligne d'autres pays en fournissant des permis de pêche en plusieurs langues.
La charte a été adoptée par la Convention de Berne du Conseil de l'Europe en 2010.