Agriculture: Meilleure Pratique

Le projet Allerton

Le projet Allerton a été créé en 1992 , c'est une ferme comprenant 333 hectares de sol argileux répartis en terre cultivable et élevage. Les cultures sont principalement l’avoine et le blé (vendu comme ‘qualité Conservation’), colza, haricot printanier et 280 moutons pour paître. La ferme est un exemple de conservation. Les comptes incluant les frais de conservation sont publiés dans les révisions annuelles du Game and Wildlife Conservation Trust.

La gestion du gibier et conservation de la faune et flore sauvages

Le nombre de faisans communs par 100 hectares, en automne avant gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).
Le nombre de faisans communs par 100 hectares, en automne avant gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).

Après la première année de référence dans laquelle le gibier et l’abondance des animaux sauvages furent évalués, les capacités de l’habitat à fournir une protection pour nicher, des insectes pour nourrir les oisillons et de a nourriture et de la protection pour l’hiver ont toutes augmenté. Les prédateurs des nids furent contrôlés et du grain fourni pour nourrir le gibier durant l’hiver, mais il n’y a pas eu de relâchage du gibier élevé. Ces effets combinés sur la population de faisans sauvages, oiseaux passereaux et lièvres furent dramatiques.

Gestion des régions boisées

Les bois d’Allerton sont gérés pour s’assurer que les arbres, arbustes et herbes coexistent de façon à bénéficier à plusieurs espèces d’animaux sauvages. Cette région boisée fournit aussi le combustible nécessaire pour alimenter la chaudière, entièrement automatisée, qui brûle des copeaux de bois pour chauffer l’édifice principal, donnant ainsi un avantage économique et réduisant les émissions de carbone. Il y a des financements disponibles venant de Woodland Grants Schemes (projet de subventions pour régions boisées) qui soutiennent ce type de gestion aussi. Les dégâts causés à des plantes rares dans ces bois par certains chevreuils (muntjac deer) introduits dans la région sont évalués, travaillant avec la population locale pour remédier à ce problème.

Nombre d’oiseaux passereaux (espèces du Plan d’Action de Biodiversité au UK) par étude avant la gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).
Nombre d’oiseaux passereaux (espèces du Plan d’Action de Biodiversité au UK) par étude avant la gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).

Gestion environnementale

Allerton montre que les habitats développés pour le gibier bénéficient aussi à d'autres espèces sauvages:

Un mélange de graines de différentes espèces semées pour le gibier donne aux passereaux une nourriture abondante en hiver.

• Les bandes enherbées protègent durant l’hiver les insectes qui mangent les parasites des cultures (par exemple les pucerons), ce qui réduit le besoin d’insecticides durant l’été et ainsi augmente la quantité d’autres ‘insectes-nourriture’ pour les oisillons. Elles sont aussi des sites idéaux pour les nids de souris de moissons et autres petits mammifères, ainsi que pour les perdrix grises.

• Les zones refuge sont des cultures de bordure de champ où un traitement sélectif laisse une densité basse de mauvaises herbes non-compétitives survivre et qui hébergent les insectes nécessaire à nourrir les oiseaux- gibier et les jeunes passereaux et peuvent aussi aider à préserver des plantes rares.

Le nombre de lièvres comptés à Loddington (vert) et une comparaison avec un site local (rouge) avant la gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).
Le nombre de lièvres comptés à Loddington (vert) et une comparaison avec un site local (rouge) avant la gestion (haut) et avec la gestion de l’environnement plus le garde-chasse (bas).

• Les bordures de champs en jachère hébergent des insectes utiles et sont des endroits pour les nids d’oiseaux (par exemple le Bruant jaune), elles protègent aussi les haies et fossés contre les pulvérisation phytosanitaires et les écoulements de surface issus des terres cultivées elles peuvent aussi être des zones tampons pour réduire l'érosion des sols et le lessivage des éléments nutritifs avec les ruissellements d’eau.

Ces initiatives associent à un labourage minimum pour réduire l’érosion des sols et la diffusion de la pollution pour le plan de gestion du bassin versant selon la Directive Cadre Eau; un labourage minimum peut réduire le lessivage du phosphore et de l’azote et améliore la vie microbienne des sols et la prolifération des vers de terre pour améliorer le sol

Aspect financier du projet Allerton

Le revenu (barre du haut) et les coûts (barre du bas) de subvention pour la gestion en comparaison avec les  coûts de travail (en bleu) de l’environnement et les revenus des chasses par comparaison avec les coûts de garde-chasse et de nourrissage (en vert).
Le revenu (barre du haut) et les coûts (barre du bas) de subvention pour la gestion en comparaison avec les coûts de travail (en bleu) de l’environnement et les revenus des chasses par comparaison avec les coûts de garde-chasse et de nourrissage (en vert).

Ces initiatives engendrent des coûts pour une culture productive, mais engendrent aussi des profits pour compenser ces coûts. L’augmentation du gibier permet par hiver jusqu'à cinq chasses et battues avec des chiens et fournit des revenus pour compenser les coûts de gestion et des gardes-chasses. Même si les chasses ne couvrent pas entièrement les coûts de gardes-chasses, elles fournissent des emplois et ont un intérêt social dans la communauté locale.

 
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